Comme bon nombre de domaines d’activités, le secteur de l’alimentation et de la restauration vogue également dans la grosse vague de l’ère numérique. Depuis quelques années, la foodtech prend de l’ampleur aussi bien à l’échelle internationale que dans l’Hexagone. C’est un domaine qui émerge dans un monde où, actuellement, les consommateurs se soucient de plus en plus de ce qu’ils mettent dans leurs assiettes.
Foodtehc : mais de quoi parle-t-on ?
Par définition, la foodtech est un écosystème récent rassemblant tous les acteurs du secteur agroalimentaire, de la production à la distribution, en passant par la transformation. Ils cherchent principalement à innover sur les produits, les moyens de distribution et aussi le marketing. La recherche d’une alimentation de qualité, équilibrée et saine a fait émerger l’idée d’associer le secteur avec la nouvelle technologie.
Ainsi est née la foodtech avec de nouveaux types d’entrepreneurs et de start-ups pour séduire les consommateurs connectés de plus en plus exigeants en termes de qualités de l’alimentation. En pratique, 6 grands domaines existent dans le champ d’intervention de la foodtech : l’AgTech, la FoodScience, la FoodService le Coaching alimentaire, la Delivery et le secteur du Retail.
Les tendances de la foodtech en France et dans le monde
À l’échelle mondiale, la foodtech ne cesse de croître et d’évoluer. Rien qu’en 2019, selon les observateurs, l’ensemble des start-ups internationaux a pu lever dans les 20 milliards de dollars, tous domaines confondus. En revanche, tous les 6 domaines cités précédemment n’ont pas le même succès : c’est la FoodScience qui excelle actuellement, notamment dans le domaine de la création des alternatives à la viande. Derrière la FoodScience se trouve l’AgTech qui met en avant l’agriculture urbaine, par exemple. Enfin, le Delivery est actuellement un domaine légèrement en perte vitesse à cause des coûts élevés liés à la mise en place des services et à cause de la concurrence. Seuls les grands noms de ce domaine résistent bien.
Quant à la France, la foodtech dans son ensemble se porte bien même si, à l’échelle européenne, les montants levés par les start-ups français en 2019 étaient très loin de ceux des grands noms de la foodtech européenne. Toutefois, c’est un secteur qui est en plein essor, car la France est un pays à très forte culture gastronomique. C’est un atout considérable qui fera décoller le domaine. Toujours en 2019, on a déjà dénombré plus de 500 start-ups dans la foodtech française.
« La fourchette » et « Deliveroo » : des start-ups foodtech qui cartonnent
« La fourchette », appelée aussi « TheFork » est l’image même de la réussite de la foodtech made in France. Créée en février 2007, cette start-up propose aux internautes et aux mobinautes de rechercher en temps réel les restaurants qui leur conviennent et d’en faire une réservation. En collaboration avec des milliers de restaurateurs professionnels, « La fourchette » peut trouver une bonne table dans n’importe quelle grande ville de l’Hexagone. Démarche simple, rapide et souvent avec beaucoup de promotions, « La fourchette » mérite bien ses millions de couverts enregistrés.
Quant à « Deliveroo », comme son nom l’indique est une foodtech dans le marché de la livraison de repas à vélo ou à scooter. C’est une start-up anglaise créée en 2013 qui travaille également avec de nombreux restaurants partenaires. Les consommateurs commandent sur la plateforme leur repas de qualité et se font livrer rapidement. Il est également possible de planifier la livraison en commandant à l’avance le repas. Pour la petite histoire, le nom « Deliveroo » vient de « deliver » et de « kangaroo » pour rassurer les clients sur la qualité de services, à l’image d’une mère kangourou qui transporte avec soin son petit.
